Unesco
Les sentiers de l’intégration
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Sur l’ensemble des cinq continents, des curanderos péruviens aux chamans sibériens en passant par les ngangas africains, on s’aperçoit que la tradition est Une, seule change la forme culturelle qui lui permet de s’adapter sur les différents continents …
Aujourd’hui, Les maîtres guérisseurs, gardiens de la forêt, demeurent les intermédiaires de la relation triangulaire entre l’homme et le Sacré, afin que celui-ci puisse acquérir dans son incarnation terrestre, la Connaissance de Soi qui l’équilibrera dans son environnement social et spirituel.
En 2004, avec l’UNESCO, nous avons organisé au Gabon le premier atelier audiovisuel avec les Peuples de la Forêt.
Objectif : permettre aux Peuples Autochtones de sauvegarder leur mémoire en devenant les cinéastes de leur propre histoire.
Pendant deux ans les stagiaires Bakoyas et Babongos se sont initiés à leur tour à la caméra des blancs.
En 2005, Les « Pygmées » font leur cinéma :
«Les Sentiers de l’Intégration» devient, le premier film du Peuple Bakoya passant ainsi de la forêt équatoriale à la caméra numérique.
En même temps, ils tournent leur premier clip avec le chanteur rasta MOSES I.
Aujourd’hui, le patrimoine de la forêt est en danger.
La mémoire orale de ses gardiens est unique.
Nous nous devons de la préserver et de la transmettre en témoignant.
C’est la fonction primordiale du Cinéma du Réel.
JC Cheyssial